Ma provence a reçu l'oscar de l'innovation LSA 2010

Ma Provence solidifie les shampooings

Le 10 décembre 2010 par CAMILLE HAREL

 

 

Seul en GMS et dans les magasins spécialisés, Bernard Cosmetics a innové avec ce shampooing solide, made in France, aux nombreux avantages : écologique, économique et simple d'utilisation.

 

 

 

Une offre inédite, un look particulier et une qualité prouvée : Ma Provence, écocertifié, a été lancé par Bernard Cosmetics au printemps 2010 en GMS et dans les magasins bio. Les consommateurs ont été séduit par ses nombreux atouts : écologie, économie et efficacité. En effet, outre le label Cosmebio, ce shampooing joue sur le développement durable tout au long de la production (le poids de l'emballage est cinquante fois inférieur à celui d'un shampooing liquide) et sa petite taille optimise le transport. « En fabrication, nous émettons 10 fois moins de CO² que sur un flacon standard », analyse Jean-Louis Marceau, responsable du marketing et du développement commercial chez Bernard Cosmetics.

 

Petit et efficace


Autre avantage, économique cette fois. Sa petite taille (80 g) lui confère le même nombre de lavages que deux flacons de shampooing liquide en format 150 ml, pour un prix de 3,50 €. L'économie est donc palpable !

La formulation est également exemplaire. Si un produit classique liquide est composé de 80 % d'eau et de 20 % d'ingrédients lavants, Ma Provence contient 100 % de produits dédiés au lavage des cheveux, le tout avec une certification biologique. « Il est très difficile d'enlever l'eau des shampooings, il fallait un savoir-faire spécifique. Bernard Cosmetics est un savonnier et s'est servi de son expertise pour créer un shampooing solide », ajoute Jean-Louis Marceau. Ainsi, le fabricant n'a pas eu à ajouter de chlorure de sodium, un ingrédient qui donne aux shampooings un aspect onctueux, mais qui laisse les cheveux rêches après utilisation. Les utilisateurs de Ma Provence n'ont donc plus besoin d'utiliser d'après-shampooing.

Si l'idée a germé en 2008, le produit n'est arrivé sur le marché qu'en 2010, nécessitant le dépôt de deux brevets (sur la formulation et sur son design visuel). « Le trou fait en son centre pour le différencier d'un savon est compliqué à faire. Il faut trouver un moule pour la forme et arriver à percer ensuite », indique Jean-Louis Marceau.

 

Aucun soutien publicitaire


Aussi étonnant que cela puisse paraître, le produit a décollé sans aucun le moindre publicitaire : « Sans aucune communication, Ma Provence occupe une bonne place en rayons, et le taux de réachat est bon, juste quelques mois après le lancement », se réjouit Jean-Louis Marceau. Ma Provence, décliné en quatre formats (cheveux normaux, gras, secs et antipelliculaire), devrait voir sa gamme s'étendre à court terme. Avec une présence chez Système U, Leclerc et ponctuellement chez Intermarché, l'objectif de Bernard Cosmetics pour l'année 2011 sera d'accroître sa position en GMS.